Joanne Valda, dite Jo O’Meara, est une chanteuse et actrice anglaise qui a été membre du groupe de pop S Club 7 formé pour les besoins d’une série télévisée à succès. Pendant plusieurs années, elle a souffert de jeu problématique à cause de son obsession pour les machines à sous.
Aujourd’hui, elle tente de sensibiliser le grand public aux dangers de l’addiction et fait la promotion de l’organisation caritative britannique GamCare.
Une pratique qui rendait Jo O’Meara asociale
La première fois que Jo O’Meara s’est rendue dans un établissement de jeux, c’était avec sa famille. Elle n’avait alors que 18 ans et a découvert avec passion les machines à sous. Petit à petit, elle s’est mise à y jouer de plus en plus pendant à peu près 5 ans. Elle apprécié tout particulièrement ses jeux de slots qui lui permettaient d’échapper au stress causé par les tournées du groupe S Club 7.
Seulement voilà, sa relation avec les machines à sous était problématique et la rendait asociale. En effet, Jo O’Meara avait souvent tendance à privilégier ces machines à sous au lieu de passer du temps avec ses amis. Elle ne pense pas avoir réellement souffert d’addiction mais son obsession pour les machines à sous était quand même problématique.
D’ailleurs, elle aurait pu empirer et la faire tomber dans le jeu compulsif.
Heureusement pour elle, elle est parvenue peu à peu à se sortir de ses difficultés, sans l’aide d’un professionnel, ce qui se révèle difficile pour beaucoup de personnes souffrant de jeu problématique ou carrément d’addiction.
Briser le silence pour casser les clichés
De manière à aider toutes les personnes ayant ce genre de soucis, Jo O’Meara a décidé aujourd’hui de briser le silence. Elle n’hésite donc plus à raconter son histoire qui casse le stéréotype qui veut qu’il n’y ait que les hommes âgés qui puissent souffrir de jeu compulsif. Ainsi, elle souhaite faire comprendre à tout le monde que ce type de problème peut arriver à tout le monde.
Même si elle était une jeune femme qui était membre d’un groupe pop à succès, elle a quand même souffert de son obsession pour les machines à sous. A l’heure actuelle, ce genre de jeux est devenu encore plus facilement accessible via les smartphones et les tablettes notamment. Ainsi, mieux vaut rester vigilant et adopter une attitude de jeu responsable.
La promotion de l’organisation caritative britannique GamCare
Jo O’Meara estime que la dépendance au jeu n’est pas suffisamment considérée comme une véritable maladie dans la société actuelle. Elle n’hésite donc pas à faire la promotion de GamCare. Cet organisation caritative britannique fournit des informations, des conseils et du soutien pour les personnes touchées par les problèmes de jeu au Royaume-Uni.
Elle estime que les difficultés économiques actuelles ont un effet négatif sur certaines personnes qui cherchent à gagner l’argent dont elles ont besoin en jouant. Elle s’inquiète également de la très grande fluctuation des cryptomonnaies. En effet, une enquête a révélé que 43% des personnes ayant des problèmes de jeu possédaient ce genre de devises numériques.