PartoucheA l’heure actuelle, le groupe Partouche s’impose comme le numéro 2 des casinos terrestres en France. S’il exploite le plus d’établissements, avec près d’une quarantaine dans l’hexagone, son chiffre d’affaires reste quand même inférieur à celui du groupe Barrière qui se hisse en tant que leader du marché.

Voilà peut-être pourquoi Partouche vise de nouveaux horizons. En effet, la société est maintenant partie prenante d’un consortium désireux de lancer un immense hôtel-casino au Japon. Si le groupe Partouche ne serait pas investisseur sur ce projet, il tiendrait quand même le rôle d’exploitant.

Un établissement à plusieurs milliards de dollars

Cela fait maintenant plusieurs années que le Japon tente d’ouvrir des casinos terrestres sur son territoire. Mais pour le moment, aucun complexe du genre n’a encore ouvert ses portes dans l’archipel. Pourtant, cela devrait être le cas à moyenne terme. En effet, certaines préfectures ont d’ores et déjà lancé des appels d’offres. Le gouvernement souhaite ainsi autoriser la création de trois immenses complexes de loisirs réunissant un hôtel, un centre de congrès, des boutiques, des bars, des restaurants, des offres de divertissement et un casino, un peu comme sur le célèbre Strip de Las Vegas. Ces projets sont budgétisés à plusieurs milliards de dollars. Les salles de jeux par exemple devraient réunir entre 3 000 et 5 000 machines à sous plus 200 tables de jeux. En comparaison, le Pasino d’Aix-en-Province qui s’impose comme le plus important complexe du groupe Partouche ne propose que 500 machines à sous et 40 tables dédiées aux jeux traditionnels.

Les autres membres du consortium

Depuis quelques temps maintenant, le groupe Partouche s’intéresse de près à la future ouverture du marché japonais des casinos terrestres. Néanmoins, comme les prochains établissements sont d’une envergure beaucoup plus importante que ce que l’exploitant français a l’habitude, il a décidé de rejoindre un consortium pour exploiter un tel complexe. Celui-ci réunit Pixel Companyz Inc. (une société japonaise spécialisée dans le développement technologique) et TTL Resorts (une entreprise de conseils spécialisée dans la conception de destinations touristiques).

Pour ce projet, le groupe Partouche ne jouera pas le rôle d’investisseur. Sa vocation sera plutôt celle d’exploiter le casino, un domaine dans lequel il a un savoir-faire indéniable. D’ailleurs, la loi japonaise désire que les futurs casinotiers aient fait leurs preuves à l’étranger. Ainsi, les plus importants opérateurs de la planète s’intéressent de près à la prochaine ouverture du marché japonais. Outre des américains, des asiatiques et des sud-africains, il y a également quelques européens. Côté français, le groupe Barrière pourrait lui aussi se lancer dans l’aventure.

Pas mal d’incertitude

Pour l’instant, le consortium dont fait partie le groupe Partouche envisage plusieurs opportunités, même si l’une d’entre elles est plus avancée. Néanmoins, le processus d’ouverture des casinos terrestres japonais rencontrent, en ce moment, certains retards et autres difficultés à cause de la crise sanitaire internationale. Cela a même poussé quelques grands noms à jeter l’éponge. C’est le cas notamment des géants Las Vegas Sands et de Wynn Resorts. Mieux vaut donc être encore un peu patient avant de savoir exactement où le consortium du groupe Partouche va se positionner.